

Douter du désir d’enfant : une question de plus en plus fréquente
"Est-ce que je veux des enfants ?" Voilà une question intime que se posent de plus en plus d’adultes aujourd’hui. En couple ou célibataire, à l’approche de la trentaine ou plus tard, ce questionnement autour du désir d’enfant s’invite souvent dans le parcours personnel. Il peut être discret, diffus, ou au contraire envahissant, angoissant.
Entre pressions sociales, incertitudes existentielles et réflexions intimes, douter de son désir de parentalité ne signifie pas forcément un refus, mais exprime un besoin de comprendre ce qui se joue pour soi.
Doute sur la parentalité : une interrogation existentielle
Certaines personnes ressentent une hésitation persistante : ai-je vraiment envie d’être parent ? Est-ce un désir qui m’appartient ou une norme que je ressens comme obligatoire ? D’autres ont toujours pensé ne pas vouloir d’enfant, jusqu’au jour où un partenaire, une relation stable ou un âge clé vient raviver la question.
Ne pas vouloir d’enfant ou ne pas savoir si on en veut n’est pas un choix à justifier, mais une réflexion à accompagner. Car derrière ce doute se cache parfois un rapport ambivalent à la parentalité, à l’enfance, à la transmission.
Vais-je être un bon parent ?
La peur de ne pas être à la hauteur, de reproduire des schémas familiaux, ou de ne pas savoir aimer comme il faut, est une inquiétude fréquente. La crainte de devenir parent est souvent liée à son propre vécu d’enfant : ce que l’on a reçu, ou ce qui a manqué.
Certaines personnes expriment aussi une forme de syndrome de l’imposteur parental : "Je ne saurais pas faire", "Je ne me sens pas légitime à éduquer un enfant", "Je ne me reconnais pas dans le rôle de parent". Ces peurs, bien qu’intimes, peuvent être pensées en psychothérapie pour mieux en comprendre les racines.
Peut-on encore avoir un enfant dans un monde comme le nôtre ?
Nombreux sont ceux qui, aujourd’hui, interrogent la place d’un enfant dans un monde en crise. Entre bouleversements climatiques, incertitude économique, instabilité politique, le doute s’installe : est-ce responsable d’avoir un enfant ? Cette inquiétude témoigne d’une lucidité, mais aussi d’un désir d’agir en conscience, plutôt que sous la contrainte d’un idéal social.
La psychothérapie peut alors aider à faire le tri entre une inquiétude réelle sur l’état du monde, et des angoisses plus personnelles liées à l’engagement, à la perte de liberté, ou à la crainte de l’inconnu.
Faire un travail sur soi avant de devenir parent (ou pas)
Se poser la question du désir d’enfant n’est pas un signe de fragilité. C’est une démarche profondément mature. Cela peut être l’occasion d’un travail thérapeutique pour se reconnecter à ses désirs profonds, comprendre les freins éventuels, et construire une position claire — quelle qu’elle soit.
En tant que psychologue à Paris 9ème, je reçois régulièrement des adultes, femmes et hommes, qui s’interrogent sur leur envie de devenir parent, sur leur légitimité, ou qui ressentent une pression silencieuse à "faire comme tout le monde".
La psychothérapie permet de s’extraire de ces injonctions, et de retrouver un espace intérieur où penser librement cette question : est-ce que je veux des enfants ? Et si oui, dans quelles conditions ?
Besoin d’un espace pour réfléchir à votre désir d’enfant ?
Je vous accueille dans mon cabinet de psychologue à Paris 9ème pour un accompagnement respectueux et sans jugement autour des questions liées à la parentalité, au désir ou non-désir d’enfant, ou aux peurs liées au fait de devenir parent. Si vous vous reconnaissez et que vous souhaitez en parler, vous pouvez me contacter : 06 14 51 00 44 ou via Doctolib