

Noël et l’angoisse des fêtes
Les fêtes de fin d’année évoquent la joie et la convivialité, mais elles provoquent aussi chez beaucoup un sentiment d’angoisse. La promesse d’une « magie de Noël » se heurte parfois à une réalité faite de tensions familiales, de fatigue et de solitude.
En cabinet, j’observe chaque année cette montée d’anxiété en décembre. Noël n’est pas seulement une fête, c’est un moment qui ramène à l’enfance, à la famille et aux premières places occupées. Même adulte, il arrive de se sentir à nouveau comme un enfant face aux attentes parentales.
Retrouver sa famille : entre joie, attentes et tensions
Beaucoup redoutent les fêtes non par manque d’amour familial, mais en raison :
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des tensions anciennes,
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des loyautés familiales complexes,
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d’une organisation qui pèse mentalement,
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du décalage entre la personne que l’on est devenue et celle que la famille continue de percevoir.
Les excès et la “crise de foie” : quand le corps parle
Les fêtes entraînent parfois des excès alimentaires et des symptômes digestifs. Sans entrer dans une lecture médicale (qui relève des professionnels de santé concernés), il est possible d’observer que dans certains cas, une tension émotionnelle peut se manifester corporellement : appétit perturbé, fatigue, somatisations.
Le corps exprime souvent ce que l’esprit peine à symboliser.
La solitude comme expérience douloureuse
Être seul le soir de Noël peut être vécu comme un moment difficile. La société renforce l’idée qu’il faut être entouré, aimé, en famille.
La solitude renvoie alors parfois à :
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l’absence,
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la séparation,
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le deuil,
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l’impression d’être « en dehors » de la norme.
Cette période peut réactiver un sentiment d’abandon ou de vide affectif.
La solitude choisie : un espace pour se protéger
Pour d’autres, choisir de ne pas participer aux fêtes est une manière de se préserver : éviter des conflits, se recentrer, retrouver un espace personnel, ou simplement s’offrir du repos.
Là encore, il n’existe pas une seule manière juste de vivre Noël : il existe ce que chacun peut et veut supporter.
Un accompagnement possible (Paris 9ème)
Un suivi psychothérapeutique peut aider à comprendre ce que cette période réactive, à apaiser l’anticipation anxieuse, à poser une frontière face aux attentes familiales et à appréhender la solitude sans culpabilité. Il s’agit moins de réussir Noël que de le traverser avec lucidité et douceur pour soi.
Si vous souhaitez me rencontrer, merci de me contacter directement 06.14.51.00.44. J'essaierai de vous recevoir le plus rapidement possible, le jour-même ou les jours à venir. Certains créneaux sont déjà disponibles sur Doctolib, s'ils ne vous conviennent pas, n'hésitez pas à me joindre par téléphone et nous trouverons ensemble.
